À propos

Notre histoire
Bienvenue sur le site de l’association Histo’Roubaix, née de la volonté de faire vivre la culture et le patrimoine vélocipédique dans le Roubaisis… et bien au-delà. Nous avons à cœur de transmettre une mémoire cycliste qui dépasse les frontières, car l’histoire du vélo est universelle.
Fondée en 2019 par Aven, collectionneur passionné et amoureux de l’histoire du deux-roues, l’association se consacre à la mise en valeur des vélos anciens, des origines à 1945, avec un intérêt particulier pour les modèles français et nord-américains.
Qu’il s’agisse de machines de course, de vélos de ville, de prototypes ou de modèles oubliés, chaque bicyclette raconte une époque, un style, un usage… une histoire.
Mais Histo’Roubaix, ce n’est pas seulement des objets :
c’est une mémoire faite d’images, de témoignages, de lieux emblématiques.
C’est pourquoi nous avons choisi de partager, ici en ligne, des photographies rares et des documents inédits issus du monde vélocipédique.
Parmi eux, un symbole : l’arche du vélodrome de Roubaix.
Avant de devenir un haut lieu du cyclisme, ce site fut, à l’ère hygiéniste, une école destinée au bien-être et à l’éducation physique. Devenu ensuite vélodrome, il incarne l’évolution du sport, de la santé… et de la passion.
Aujourd’hui, Histo’Roubaix continue d’enrichir cette mémoire collective.
Notre but : faire rouler l’histoire, la rendre accessible à tous, et rassembler ceux qui, partout, partagent l’amour du vélo ancien.

Le premier Paris–Roubaix : les pionniers du cyclisme
« Dans les premiers rayons du matin du 19 avril 1896, un peloton intrépide s’élance depuis la porte Maillot à Paris, prêt à affronter les 280 km de la toute première édition de la mythique course Paris–Roubaix. Sur cette photo, on devine l’effort concentré des coureurs sur les routes encore rudimentaires, loin des infrastructures modernes.
Chaque foulée de pédale résonne sur le pavé, chaque souffle témoigne d’une époque où le cyclisme n’était pas seulement un sport, mais une véritable aventure. Cette image capture non seulement un moment de compétition, mais aussi l’esprit pionnier d’un cyclisme naissant — un départ vers l’inconnu, un défi lancé au vent, à la route, aux aléas.
Pour nous aujourd’hui, elle est un témoignage précieux : plus qu’une course, un morceau d’histoire, figé dans le grain de l’argentique, où se mêlent audace, rudesse et passion. »
1907 : l’édition pionnière de l’Enfer du Nord
« Le 31 mars 1907, un peloton courageux prend le départ depuis Chatou pour parcourir 270 km jusqu’au vélodrome de Roubaix — une route rude, pavée, encore peu équipée, véritable terrain d’épreuve.
Sur cette photo, on distingue les coureurs prêts, concentrés, sur ce tracé qui allait forger la légende. Ils portent des équipements modestes, s’élancent vers l’inconnu — pas simplement pour gagner, mais pour durer, affronter la poussière et les pavés.
Cette image est plus qu’un cliché : c’est un témoignage visuel d’une ère où le cyclisme se sculptait à la force des jambes et de la volonté. »


1914 – Le matin du départ à Suresnes
« Le 12 avril 1914, à Suresnes, les coureurs se rassemblent au petit matin pour participer à l’une des éditions les plus mythiques de la Paris–Roubaix. Sur cette photo signée de l’Agence Rol, on aperçoit le peloton encore calme, face à l’immensité de la route pavée qui les attend.
Leurs visages expriment l’anticipation, la concentration — les vélos sont simples, l’équipement rudimentaire : ici débute un défi, loin des routes asphaltées modernes et de l’adrénaline des podiums télévisés.
Cette image n’est pas simplement un instantané d’une course : c’est une fenêtre sur une époque où le cyclisme était avant tout un combat contre le vent, la poussière, les pavés. Elle témoigne de la naissance d’une tradition, d’un mythe qui allait façonner le « long-cours » du cyclisme. »